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Article mis en ligne le 16 juillet 2017
dernière modification le 13 novembre 2020

par Nghia NGUYEN

 

Dans un article paru sur son blog « Secret Défense » du jeudi 21 février 2013 – intitulé « Incroyable ! On meurt à la guerre… » -, le journaliste spécialiste des questions de Défense, Jean-Dominique MERCHET, analyse la une de deux grands quotidiens au moment où les forces armées françaises viennent d’être engagées au Mali dans le cadre de l’opération Serval.

Dans cette analyse, M. MERCHET montre combien nos grands médias ont une vision décalée du fait guerrier, qui empêche toute compréhension raisonnée des conflits, en l’occurrence ici le conflit malien. Entre des représentations plus proches du cinéma que de la réalité et l’oubli du sens commun (voire de l’Histoire tout court), des journaux comme Libération ou Le Monde biaisent profondément la perception de nos contemporains confrontés aux guerres de leur époque derrière des effets de une.

En effet, une certaine médiatisation nuit paradoxalement à l’intelligence ainsi qu’à une information pertinente des faits et des enjeux (1). Autre paradoxe induit - qui se combine avec une évolution plus profonde des mentalités de notre temps -, les guerres actuelles n’ont jamais faites aussi peu de morts au sein de nos armées (2) alors que les opinions publiques, inversement, n’ont jamais été aussi sensibles face à la question des pertes humaines. Le propos de M. MERCHET est d’autant plus intéressant qu’il est celui d’un journaliste, et qu’il s’adresse à ces faiseurs d’opinion que sont ces deux grands médias de la presse écrite.

  1. Cf. Le précédent vietnamien qui éclairera toujours utilement ce télescopage entre guerre et médias dans nos démocraties modernes.
  2. Aussi peu de morts dans les rangs de nos forces armées, tout en témoignant par ailleurs d’un souci historiquement inédit de préserver les populations civiles des combats et des crimes de guerre. Ce souci politique et humanitaire n’est cependant présent que dans les stratégies et tactiques des armées occidentales, non celles de leurs ennemis. Ainsi, le nombre élevé de civils tués en Irak et en Afghanistan s’explique essentiellement par la terreur aveugle des insurgés dont les IED tuent et blessent bien plus de civils que de militaires occidentaux. En revanche, le chiffre global des pertes humaines est souvent médiatisé - sans discernement - à des fins pacifistes au sein de nos opinions publiques.


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