Affrontement entre les syndicalistes de la CGT et des CRS, le jeudi 15 septembre 2016, lors de blocages consécutifs à l’opposition à la réforme du Code du Travail (loi EL-KHOMRI)
Le 8 décembre 1944, le Général de GAULLE créait les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) en remplacement des Groupes Mobiles de Réserve (GMR) du régime de Vichy.
Placées sous une Direction Centrale des Compagnies Républicaines de Sécurité (DCCRS), les CRS sont réparties en nombre variable sous 7 directions zonales qui couvrent l’ensemble du territoire métropolitain. Ces directions zonales correspondent aux actuelles Zones de Défense et de Sécurité (ZDS). Au total, ce sont 61 compagnies représentant environ 14 000 fonctionnaires de police.
Unités civiles et non militaires, dépendantes du MININT, les CRS constituent une masse de manoeuvre et de réserve pour la Police nationale. Une force de projection rapide également sur l’ensemble du territoire en cas de crise. La mission essentielle de la DCCRS depuis sa création est le maintien de l’ordre public. À cette fin, les CRS sont mobilisées pour toutes les missions de service d’ordre et de sécurité que ce soit à l’occasion d’un déplacement d’un chef d’État, de l’organisation d’une manifestation politique ou sportive, d’une grève... Cette mission principale a été ensuite étendue à la sécurité urbaine, particulièrement sensible de nos jours, et à d’autres missions de surveillance et de protection sur les routes, les plages, en montagne.
Une CRS s’articule en 5 sections : 1 section de commandement et de services (administration et logistique) et 4 sections opérationnelles, soit 140 hommes au total. La devise des CRS est « Servir », et par un glissement de langage l’acronyme « CRS » désigne couramment les membres des CRS.