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Le débarquement d’Anzio (1944)
Article mis en ligne le 29 novembre 2017
dernière modification le 14 décembre 2017

par Nghia NGUYEN

Des renforts allemands affluent rapidement autour de la tête de pont d’Anzio (ici une unité parachutiste)

 

Les combats dans la péninsule italienne débutent en septembre 1943. Après la libération de l’Afrique du Nord et de la Sicile, durant la première partie de l’année 1943, la guerre est désormais directement portée en Europe continentale. La préparation des débarquements en Normandie et en Provence affaiblissent, cependant, les forces alliées en Italie dont nombre d’unités et de moyens navals commencent à être relevés pour être concentrés en Angleterre. Cet affaiblissement relatif s’ajoute à un raidissement de la défense allemande qui - aidée par le relief montagneux et resserré de la péninsule – parvient à arrêter efficacement les Alliés. Commandées par le Generalfeldmarshall Albert KESSELRING (1885-1940), les troupes allemandes se sont organisées autour d’une ligne fortifiée – la Ligne Gustav – dont la clé de voûte est le Mont Cassin (Monte Cassino).

La Ligne Gustav et son verrou de Monte Cassino bloquent durablement toute avance, et amènent le commandement allié à lancer l’opération Shingle le 22 janvier 1944. 40 000 hommes débarquent sur les arrières de la Ligne Gustav. Dans le même temps une nouvelle attaque est lancée sur Monte Cassino plus au Sud. L’opération Shingle avait pour objectif de fixer les forces allemandes tout en attirant des renforts qui, du coup, manqueraient à la défense de Rome. L’objectif principal du commandement allié était, en effet, de s’emparer rapidement de la capitale italienne.

Malheureusement, le commandant de l’opération, le Major-général John P. LUCAS (1890-1949), devait faire échouer ce plan faute d’audace. Alors que le débarquement proprement dit se réalise sans problème, et que la route de Rome restait dégagée, LUCAS perd du temps à vouloir consolider la tête de pont plutôt que de lancer ses forces vers la grande ville. Passées les premières heures de l’effet de surprise, KESSELRING réagit avec rapidité, enfermant la tête de pont et contraignant désormais les Alliés à une bataille d’usure (1). Rome ne devait, en effet, être libérée que le 4 juin 1944.

C’est au cours de cette bataille, que les troupes alliées furent régulièrement pilonnées par une pièce d’artillerie lourde de 280 mm : le Kanone 5 (K5) Leopold. Gigantesque canon, fondu par Krupp, le K5 était monté sur rail et caché dans un tunnel d’où il sortait le temps d’un tir. Appelé “Annie Anzio” par les soldats alliés, ce canon est aujourd’hui exposé à Aberdeen (Maryland, États-Unis).

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Bibliographie

  • MASSON (Philippe) et WALLACE (Robert), La campagne d’Italie, Time Life books, 1980, 208 p.​

Insigne de la 3e Division d’infanterie américaine qui débarqua à Anzio

  • Le Browning Automatic Rifle BAR 1918A2 fut le premier fusil mitrailleur standard de l’US Army. Conçu lors de la Première Guerre mondiale en vue de remplacer les Chauchat M1918 français, il fut très utilisé dans sa version A2 durant la Deuxième Guerre mondiale. D’un calibre de 7,65 mm Mauser, l’arme était assez lourde (10 kg environ).

 


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