L’une des dernières photographies de HITLER dans Berlin en avril 1945

Dans l’après-midi du 30 avril 1945, alors que les soldats soviétiques se battent dans Berlin assiégé à quelques centaines de mètres seulement du Führerbunker (le quartier général enterré sous la Chancellerie), Adolf HITLER se suicide d’une balle dans la bouche. Il entraîne dans sa mort, son épouse Eva BRAUN qui, elle, absorbe une capsule de poison.

Les dernières instructions du maître du III^e Reich sont de brûler les deux corps afin qu’ils ne soient ni récupérés ni exposés. Ce sera chose faite par son chauffeur et son aide de camp SS, avec de l’essence et dans un cratère d’obus à l’extérieur de la Chancellerie.

Les Soviétiques parviennent cependant à récupérer des restes incomplètement incinérés, notamment le crâne dont la mâchoire permettra l’identification du Führer. Ces restes dont les historiens admettent l’authentification ont, ensuite, été enterrés en Allemagne de l’Est (Rathenow, Brandebourg) avant d’être incinérés par le KGB en avril 1970.

Dans les jours qui suivent l’annonce du suicide de HITLER, les forces allemandes aussi bien à l’Ouest qu’à l’Est se rendent sans condition aux alliés. C’est la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe.

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Ressources

• HIRSCHBIEGEL (Oliver), La chute, 2004. Ce film reconstitue les derniers jours d’Adolf HITLER à partir des travaux de l’historien Joachim C. FEST (1926-2006) et du témoignage de la secrétaire personnelle du Führer, Traudl JUNGE (1920-2002).
• KERSHAW (Ian), Hitler 1936-1945, T2, Flammarion, 2000, 1632 p.