Protéger nos institutions et nos entreprises est plus que jamais une nécessité à l’heure de la mondialisation économique. L’information est désormais mise en réseau, et circule partout avec la plus grande fluidité, à tous les étages de la société. Elle est la matière première fondamentale qu’il faut à la fois protéger et acquérir.
L’ « intelligence économique » - dont le premier terme est à comprendre dans son acception anglo-saxonne « renseignement » - se distingue de l’espionnage dans la mesure où elle se situe dans le champ de la légalité. L’IE travaille en sources ouvertes et permet, notamment aux entreprises, de rester en contact avec les évolutions des marchés, des produits et des technologies ; d’anticiper ces évolutions.
Agissant ainsi, l’IE s’intègre pleinement dans la Défense globale dont elle représente l’aspect économique. La France a cependant manqué d’anticipation en la matière, et a pris un certain retard par rapport à d’autres pays. Publié en décembre 2011, le référentiel national de compétence « intelligence économique et nouveaux risques du XXIe siècle », traduit donc une urgence mais également une véritable prise de conscience. Encore expérimental, ce référentiel est ouvert à un large spectre de formations universitaires désireuses de sensibiliser les étudiants avant leur entrée en entreprise.
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