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Éducation à la Défense et à la Sécurité nationale
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Lexique de la sûreté intérieure

Liste des institutions et des acronymes relatifs à la sûreté intérieure.

Article mis en ligne le 30 mars 2018
dernière modification le 19 août 2024

par Nghia NGUYEN

A

  • Académie du Renseignement - Préconisée par le Livre Blanc sur la Défense et de la Sécurité Nationale de 2008, l’Académie du Renseignement a été créée le 13 juillet 2010. Dépendante du Premier Ministre, l’institution regroupe six directions nationales (DGSE, DGSI, DRM, DRSD, DNRED, TRACFIN). Sa vocation est de rationaliser l’activité du renseignement à l’échelle nationale et dans un cadre interministériel, et de donner à la France une véritable culture du renseignement.
  • AEM - Action de l’État en Mer.
  • AGRASC – L’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués est une administration publique créée en 2010, et placée sous la double tutelle des ministères de la Justice et du Budget. La création de cette administration – destinée à travailler en étroite collaboration avec la Police et la Gendarmerie – correspond à l’augmentation sensible des avoirs criminels.
  • ANACRIM – Analyse Criminelle est le nom d’une unité de la Gendarmerie nationale qui utilise un système informatique (suite logicielle) permettant d’opérer des recoupements, des schématisations et des visualisations de dossiers sur des masses de données particulièrement volumineuses et complexes. Issu du monde du renseignement anglo-saxon, ANACRIM démontre les relations entre les personnes, les lieux, les événements, les matériels, et est utilisée à des fins de police judiciaire.
  • ANTS - Agence Nationale des Titres Sécurisés.
  • Armodrome - Point de collecte d’armes.

B

  • BAC – La Brigade Anti-Criminalité a été créée en 1994, et est rattachée à la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP). Il s’agit d’un ensemble d’unités – dont les agents sont généralement habillés en civil – opérant de jour et de nuit, aux niveaux local et départemental, plus particulièrement dans les zones sensibles. Chargées du maintien de l’ordre public et de la lutte contre la délinquance et la criminalité, les BAC ont été généralisées dans les années 1990 à l’ensemble du territoire (300 unités environ). Spécialisées dans le flagrant délit, elles peuvent agir en patrouille comme en unité plus lourde, et peuvent être amenées à se substituer au RAID ou à un GIPN.​
  • BDSP – La Base de Données et de Sécurité Publique est un système de commandement et d’informations développé par Thales et livré à la Gendarmerie nationale en 2011. Il s’articule autour de 4 modules. Le module 1 traite les appels d’urgence via le numéro d’appel 17. Le module 2 est un fichier permettant de déterminer les niveaux de dangerosité des personnes et des situations selon les interventions et les incidents déjà constatés par le passé. Le module 3 concerne la gestion des grands événements publics (G20, Tour de France, manifestations…). Le module 4 permet aux gendarmes d’élaborer des fiches de renseignement, et d’alimenter ainsi en informations le système. La BDSP permet une mutualisation en temps réel des informations pour l’ensemble de la Gendarmerie nationale sur tout le territoire. Elle recourt également à un système cartographique interactif situant précisément les lieux d’intervention et de crise.
  • BR - La Brigade de Recherche est une unité de police judiciaire à l’échelle du département.
  • BRAV-M - Les Brigades de Répression des Actions Violentes - Motorisées sont créées en mars 2019. Héritières des Pelotons de Voltigeurs Motorisés (PVM) dissous en 1986, ce sont des unités ad hoc (aussi bien police que gendarmerie) chargées d’interpeller les éléments violents au sein des manifestations. Davantage spécialisées dans le maintien de l’ordre que les DAR, les BRAV-M mettent en oeuvre des binômes motorisés extrêmement mobiles.
  • BRI – Plus connue sous l’appellation d’ « antigang » la Brigade de Recherche et d’Intervention est une unité de la Police nationale créée le 22 septembre 1964, mais qui revêt son nom actuel qu’à partir de 1967. Alliant des pouvoirs de police judiciaire et des missions de gestion de crise et d’intervention, la BRI est spécialisée dans la lutte contre le grand banditisme. Ayant développé des savoir-faire que l’on retrouve dans les BAC et au RAID, la BRI participe également de nos jours à la lutte contre le terrorisme.
  • BMR - Brigade Mobile Régionale.

C

  • CAARUD - Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues.
  • CADA - Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile.
  • CDI - Compagnie Départementale d’Intervention.
  • CENTOPS-FAA - Centre Opérationnel des Forces Armées françaises aux Antilles.
  • CI - Compagnie d’Intervention.
  • CLIR - Cellule départementale de Lutte contre l’Islamisme et le Repli communautaire.
  • CNEFG – Le Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie est situé à Saint-Astier (Dordogne). Créé en 1969, il a pour vocation de former les officiers et sous-officiers de la gendarmerie mobile et départementale dans leurs missions de terrain : maintien de l’ordre, rétablissement de l’ordre, intervention, utilisation des matériels… C’est au CNEFG que sont expérimentés les nouveaux équipements mais aussi les tactiques et les points de doctrine d’emploi des hommes et du matériel.​​​​
  • CNRLT - La Coordination Nationale du Renseignement et de la Lutte contre le Terrorisme a été créée en 2017. C’est un organisme central dont la montée en puissance à partir de 2008 traduit la prise de conscience des menaces, plus particulièrement celles du terrorisme et de l’ingérence. Directement liée à la présidence de la République et au Premier Ministre, la CNRLT définit les orientations stratégiques en matière de renseignement, les priorités ainsi que la planification des moyens humains et matériels. Elle assure ainsi l’efficacité collective de l’ensemble des services de renseignement. Depuis 2017, ses directeurs ont été Pierre de BOUSQUET de FLORIAN (2017-2020), Laurent NUNEZ (2020-2022), Pascal MAILHOS (2023).
  • COLBAC-S - Comité Opérationnel de Lutte contre le Blanchiment des Avoirs Criminels en matière de Stupéfiant.
  • CRA - Centre de Rétention Administrative.
  • CREOGN - Centre de Recherche de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale.
  • CRISTINA - Centralisation du Renseignement Intérieur pour la Sécurité du Territoire et des Intérêts Nationaux (fichier)
  • CROSS - Les Cellules du Renseignement Opérationnel Sur les Stupéfiants (à ne pas confondre avec les Centres Régionaux de Surveillance et de Sauvetage) sont des capteurs de terrain destinés à collecter et exploiter les informations liées au narco-trafic. Élaborées de manière ad hoc (gendarmes, policiers, douaniers mais avec aussi divers acteurs administratifs et sociaux), les CROSS forment un réseau de 28 cellules qui ciblent prioritairement les grandes aires urbaines, mais s’intéressent également aux espaces ruraux. Ils centralisent également toutes les informations liées au narco-trafic dans les établissements scolaires. Le principe des CROSS a d’abord été expérimenté dans l’agglomération marseillaise en 2015.
  • CRS – Les Compagnies Républicaines de Sécurité ont été créées le 8 décembre 1944 en remplacement des Groupes Mobiles de Réserve (GMR) du régime de Vichy. Dépendantes du MININT et placées sous une direction active de la Police nationale – la Direction Centrale des Compagnies Républicaines de Sécurité (DCCRS) -, les CRS constituent une masse de manœuvre et de projection rapide de la Police nationale sur l’ensemble du territoire en cas de crise. La mission des CRS est le maintien de l’ordre et de la sécurité.
  • CSI - Compagnie de Sécurisation et d’Intervention.
  • CSPZ - Le Centre de Suivi et de Planification Zonale est un dispositif de veille et de coordination de tous les services de sûreté, de sécurité, de protection civile et sanitaires à l’échelle d’une région. Il a été mis sur pied à l’occasion d’événements exceptionnels tels les Jeux Olympiques de 2024. Situé dans la salle de contrôle de la Préfecture de Paris à cette occasion, il était en relation directe avec le Centre National de Commandement Stratégique (CNCS).

D

  • DAR - Les Détachements d’Action Rapide sont créés en décembre 2018 (mouvement des gilets jaunes) par le Préfet de Paris Michel DELPUECH. Essentiellement armés par des policiers de la BAC, les DAR évoluent à pied ou en motos et sont chargés d’interpellations durant les manifestations. Ils sont renforcés l’année suivante par la création des BRAV-M.
  • DCPAF – Direction Centrale de la Police Aux Frontières. Créée en 1999, la DCPAF remplace l’ancienne Police de l’Air et des Frontières (PAF), qui avait été créée en 1944 et fut d’abord rattachée aux Renseignements Généraux (RG) jusqu’en 1973.
  • DCPJ – Direction Centrale de la Police Judiciaire.
  • DCSR - Droit Commun Susceptible de Radicalisation. L’acronyme est remplacé par celui de RAD.
  • DGSE - Direction Générale de la Sécurité Extérieure.
  • DGSI – La Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) est le service de renseignement du MININT. En remplacement de la DCRI, le 12 mai 2014, il naît de la fusion des anciennes Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et Direction Centrale des Renseignements Généraux (DCRG).
  • DIANE - La Division d’Investigation spécialisée dans les Affaires Non-Élucidées est une structure de police judiciaire de la Gendarmerie nationale dédiée à la résolution des cold cases.
  • DNRED - Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières. Héritière de la Division Paris-Enquêtes créée en 1935, la DNRED est un service à compétence nationale qui dépend de la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects. Elle est donc une émanation du Ministère de l’Économie et des Finances. Elle devient direction nationale en 1969 et est véritablement installée telle que nous la connaissons en 1988. Elle fait partie des six entités constituant la communauté du renseignement français (DGSE, DGSI, DRM, DRSD, TRACFIN). Son siège se situe à Ivry-sur-Seine.
  • DSC – Le Département des Sciences du Comportement (DSC) est une unité de la Gendarmerie nationale créée en 2002, dont la mission est d’analyser le comportement des criminels et d’en dresser le portrait. S’inspirant de la science du « profilage », utilisée aux Etats-Unis depuis les années 1950, le DSC est mis à disposition de la police judiciaire.
  • DRAP – Le Dispositif de Retenue Autonome du Public est un système de barrage mobile utilisé par la Gendarmerie mobile pour contenir ou filtrer des manifestants depuis 2007. Il permet de bloquer efficacement des axes en milieu urbain – rues adjacentes à un axe de manifestation par exemple -, ce qui économise l’emploi d’effectifs. Le DRAP se présente comme des vantaux articulés montés sur des camions Renault 2000 TRM. Lorsqu’il est déployé, il dresse une barrière de 10 m de long sur une hauteur de 3 m. Le système est modulaire et peut s’articuler avec d’autres DRAP. Le TRM 2000 peut avancer ou reculer avec un DRAP déployé ; le rehausser de 15 cm pour passer un trottoir ou une pente. 3 réservoirs de 200 litres permettent l’utilisation de canons à eau, et 2 mâts télescopiques sont également prévus pour fixer des caméras. La Gendarmerie mobile dispose d’une cinquantaine de DRAP.
  • DRM - Direction du Renseignement Militaire.
  • DRPP - Direction du Renseignement de la Préfecture de Police.
  • DRSD - Direction du renseignement et de la Sécurité de la Défense.
  • DSPAP - Direction de la Sécurité de Proximité de l’Agglomération Parisienne.

E

  • ECLPN - L’Établissement Central de Logistique de la Police Nationale a été créé le 19 décembre 2007. Situé à Limoges, l’ECLPN stocke, teste et répare l’ensemble du matériel de la Police nationale. Il rationalise l’externalisation des fournitures ainsi que la restructuration du réseau des armureries en centralisant sur 11,6 ha quatre grands services : l’ACA (Atelier Central Automobile), le CTA (Centre Technique de l’Armement), le MCPN (Magasin Central de la Police Nationale) et le CFTD (Centre de Formation Technique et Documentation). Dans le cadre de la mutualisation, l’ECLPN participe également au soutien de la Gendarmerie nationale notamment celui de son centre d’entraînement de Saint-Astier.
  • EGM - Escadron de Gendarmerie Mobile.
  • EMOPT – L’État-Major Opérationnel de Prévention du Terrorisme a été créé en juillet 2015 afin de résoudre les cas de terroristes potentiels - déjà fiché S - qui échapperaient quand même à la surveillance des services de renseignement. L’attentat de Saint-Quentin-Fallavier le mois précédent (Yassin SALHI) a, en effet, mis au grand jour ce type de dysfonctionnement. Dépendant du MININT, l’EMOPT reste une petite structure de spécialistes du renseignement travaillant à partir du Fichier des Signalés pour la Prévention et la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT) de l’UCLAT. Cf. CORNEVIN (Christophe), « Terrorisme : Dans les coulisses du nouvel état-major opérationnel de Beauvau », in Le Figaro, 7 octobre 2015.
  • EPIGN - Escadron Parachutiste d’Intervention de la Gendarmerie Nationale
  • EPRUS – L’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires a été créé en 2007. C’est une agence qui dépend du Ministère de la Santé, dont la mission est d’aider à la gestion des situations sanitaires exceptionnelles en France et à l’étranger. L’EPRUS est ainsi en charge de la constitution d’une réserve sanitaire, de la gestion du stock national de produits de santé et de l’appui technique aux Agences Régionales de Santé (ARS).

F

  • FAED – Le Fichier Automatisé des Empreintes Digitales a été créé en 1987. De nos jours, il enregistre aussi les empreintes des paumes de main. Les empreintes de 5 000 000 de personnes étaient fichées en 2015.
  • Fiche S – Document appartenant à la catégorie « S » du FPR désignant les individus considérés comme dangereux ou potentiellement dangereux pour la sûreté de l’État. Les fiches S sont évaluées sur une échelle de vigilance de 16 niveaux : S16 correspondant à la menace la plus élevée sur le spectre. Militants, activistes politiques, hooligans et terroristes figure dans le fichier S - Cf. CORNEVIN (Christophe), « Fiches S : enquête sur le fichier au cœur de la traque antiterroriste », in Le Figaro, 24 août 2015.
  • FIPN – La Force d’Intervention de la Police Nationale a été mise en place en 2009 afin de répondre aux attentats terroristes de masse : plusieurs attaques simultanées menées par plus d’une dizaine de terroristes mettant en œuvre des modes d’actions différents (explosions, fusillades, prises d’otages massives…). À partir de différents RETEX (attaque du Théâtre de Moscou en 2002, attaque de l’école de Beslan en 2004) et exercices, il apparaît qu’aucune unité alors existante en France ne serait en mesure d’affronter seule un attentat de masse. La FIPN naît de ce constat. Véritable task force de la Police nationale, elle regrouperait et coordonnerait en cas de crise les éléments d’intervention ad hoc de différentes unités : BAC, BRI, RAID. La FIPN est placée sous l’autorité du commandant du RAID.
  • FNAEG – Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques a été créé en 1998. Souvent associé aux crimes sexuels, il a été depuis élargi à toutes les infractions graves. 3 000 000 de personnes y sont fichées en 2015 et le nombre de nouveaux profils augmente sensiblement chaque année.
  • FPR – Le Fichier des Personnes Recherchées (FPR) est l’un des grands fichiers nationaux dépendant du Ministère de l’Intérieur (MININT). Officiellement créé en 1996 – ce qui ne veut pas dire qu’il n’existait pas sous d’autres formes dès la fin des années 1960 -, il se présente comme une base de données recensant toutes les personnes faisant l’objet d’une procédure juridique de recherche. Les personnes sont classées selon des catégories portant une lettre : « E » pour les étrangers, « IT » pour les personnes interdites de territoire, « AL » pour les aliénés, « M » pour les mineurs fugueurs…
  • FSPRT - Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste

G

  • GED - Les Groupes d’Évaluation Départementaux de la radicalisation ont été créés en 2014 afin d’organiser l’échange d’informations entre les services départementaux ainsi que du suivi des personnes identifiées comme dangereuses. Organisés par les préfets, ils sont supervisés par l’UCLAT.
  • Gendarmerie nationale – Militaire d’un point de vue statutaire, la Gendarmerie nationale est organiquement rattachée au MININT dont elle partage essentiellement les missions de terrain au quotidien. Ce rattachement s’est opéré en 2009. La Direction Générale de la Gendarmerie Nationale s’articule autour d’une administration centrale, 3 directions et 2 services. Héritière de la maréchaussée royale, la Gendarmerie compte aujourd’hui un effectif d’environ 100 000 hommes. Les unités de la Gendarmerie nationale se répartissent entre gendarmerie mobile et gendarmerie départementale. La première est en charge de missions de sécurité générale, de maintien de l’ordre public, et est organisée en escadrons (grades jaunes). La seconde, chargée de missions de sécurité spécifiques, est organisée en compagnies et en brigades (grades blancs). La Gendarmerie déploie tout un ensemble d’unités spécialisées (gendarmerie maritime, de l’Air, etc.) dont le GIGN est la plus célèbre. La Garde républicaine, plus particulièrement dédiée à la protection des palais nationaux et des missions protocolaires d’État, fait aussi partie de la Gendarmerie nationale.
  • GESTEREX - Fichier de la Gestion du Terrorisme et des Extrémismes à Pontentialité violente.
  • GIGN – Créé en 1974 dans le prolongement du RETEX de l’attentat de Münich (septembre 1972), le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale est l’unité d’élite spécialisée dans les interventions les plus difficiles : contre-terrorisme, prises d’otages, émeutes pénitentiaires, protection des intérêts vitaux de l’État… Les effectifs du GIGN ont été sensiblement augmentés afin de contrer la menace terroriste à partir de 2007. Aujourd’hui, il constitue une unité de 400 officiers et sous-officiers dont le haut niveau de spécialité est comparable à celui des forces spéciales.
  • GIPN – Les Groupes d’Intervention de la Police Nationale ont été créés en octobre 1972 dans le cadre du RETEX de l’attentat de Münich qui eut lieu le mois précédent. Unités spéciales de la police, destinée à affronter des situations particulièrement difficiles posées par le banditisme et le terrorisme, les GIPN ont été intégrés au RAID en 2015.
  • GOS - Groupe d’Observation et de Surveillance.
  • GSPR - Créé en 1983, le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République est une unité mixte, composée à la fois de gendarmes du GIGN et de policiers du RAID. Il est chargé d’assurer la sécurité du Président de la République, de sa famille, mais aussi des présidents sortis de charge et des candidats à l’élection présidentielle. Il dépend d’un service plus vaste : le Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP).

I

  • IRCGN – L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale, créé en 1987, est l’unité en charge des examens scientifiques nécessaires à l’identification et aux enquêtes judiciaires. Ses experts appartiennent au Service de Santé des Armées (SSA). Véritable laboratoire de police scientifique chargé d’éclairer les scènes de crime, il est intégré depuis 2015 dans un Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale situé à Pontoise.

J

  • JIRS - Juridiction Interrégionale Spécialisée.
  • JUNALCO - Juridiction Nationale de Lutte contre le Crime Organisé.

L

  • LOPPSI 2 - Loi n°2011-267 du 14 mars 2011 d’Orientation et de Programmation pour la Performation de la Sécurité Intérieure.

M

  • MAOC-N - Le Maritime Analysis Operations Center - Narcotics est une agence internationale européenne créée en 2007. Regroupant 7 pays (dont la France), elle agit comme une agence de renseignement en boucle courte afin de coordonner les actions anti-drogues dans les milieux maritime et aérien atlantiques. Son siège est à Lisbonne.
  • Menace inspirée - Menace d’actes terroristes sur le territoire national suscitée par la propagande djihadiste étrangère.
  • Menace projetée - Menace d’actes terroristes du fait de cellules djihadistes en provenance de l’étranger.
  • MICAS - Créées en 2017, les Mesures Individuelles de Contrôle Administratif et de Surveillance désignent un ensemble de mesures (obligations de pointage, interdiction de paraître, de rencontrer certaines personnes...) destiné à suivre une personne considérée comme dangereuse à l’issue de l’exécution de sa peine et de sa remise en liberté.
  • MILDECA - Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Conduites Addictives ex MILDT.
  • MININT – Ministère de l’Intérieur.

N

  • NRBC-E – L’acronyme NBC désignait à l’origine les armes et les moyens de protection Nucléaires, Bactériologiques et Chimiques des armées. Définis de nos jours à la fois comme risques et comme menaces (« bombes sales »), le NBC s’étend désormais à l’ensemble de la société et désigne les risques et menaces d’ordre Nucléaire Radiologique Biologique Chimique et Explosif.

O

  • OCDIP – Office Central chargé des Disparitions Inquiétantes des Personnes. Créé en 2002, il est intégré en 2006 dans l’OCRVP.
  • OCLCH - Office Central de Lutte contre les Crimes contre l’humanité et les crimes de Haine.
  • OCLCO - Office Central de Lutte contre le Crime Organisé.
  • OCLCTIC – Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication. L’OCLCTIC est un service de la police judiciaire, créé en 2000.
  • OCLTI - Office Central de Lutte contre le Travail Illégal. Créé en 2005, il dépend de la Gendarmerie nationale.
  • OCRGDF – Office Central pour la Répression de la Grande Délinquance Financière. Création en 1990.
  • OCRIEST - Office Central pour la Répression de l’Immigration Irrégulière et de l’emploi des Étrangers Sans Titre.
  • OCRTIS - Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants. Création le 3 août 1953.
  • OCRVP – Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes.
  • OFAST - L’Office Anti-Stupéfiants est officiellement créé en 2020. Il coordonne au niveau interministériel la lutte anti-drogue en mutualisant et en centralisant le renseignement sur le principe de ce que fait déjà la DGSI dans le domaine du terrorisme. Parallèlement à ce travail d’information, l’OFAST développe un ciblage stratégique des têtes de réseaux, ainsi qu’une réflexion anticipatrice sur la narco-économie s’inspirant du modèle de l’EUROPOL. S’appuyant sur le réseau des CROSS, cette nouvelle structure monte rapidement en puissance avec une force de 150 enquêteurs qui devraient être 240 d’ici 2022.
  • OFDT - Observatoire Français des Drogues et des Tendances addictives.
  • OFII - Office Français de l’Immigration et de l’Intégration.
  • OLTIM - L’Office de Lutte contre le Trafic Illicite de Migrants est un organisme interministériel dépendant de la Direction Nationale de la Police aux Frontière (DNPAF). Chargé de l’évaluation de l’immigration clandestine et de la lutte contre les réseaux qui l’alimentent, l’OLTIM élabore une doctrine nationale en la matière.

P

  • PAF - La Police Aux Frontières, autrefois appelée Police de l’Air et des Frontières, est une direction de la Police nationale en charge de la lutte contre l’immigration irrégulière et clandestine, ainsi que de la surveillance des frontières.
  • PCSTORM - La Plateforme Convergée pour les Services Très haut débit Opérationnels résilients et Mobiles est le nouveau système de communication qu’utilise la Gendarmerie nationale. Testée à partir de 2020, la PCSTORM intègre les nouveaux téléphones de service NEO 2 des gendarmes. Mutualisée avec la Police nationale, elle permet d’installer un réseau 4G (qui pourra évoluer en 5G) sécurisé et interopérable avec d’autres acteurs de la sûreté et de la sécurité civile, y compris dans des zones privées de couverture téléphonique ou INTERNET. Remplaçant le système de communication numérique Rubis, la PCSTORM sera véritablement opérationnelle en 2024.
  • PHAROS – Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements. PHAROS est un portail de signalement des contenus illicites sur INTERNET.
  • PIAC – La Plate-forme d’Identification des Avoirs Criminels.
  • PJ – La Police Judiciaire désigne deux choses : 1- Une direction centrale de la Police nationale en charge de la prévention et de la répression de la délinquance, de la criminalité et du terrorisme. Organisée principalement en un état-major et 7 services centraux spécialisés, l’ensemble rassemblant 5300 agents. 2- Une fonction judiciaire permettant la constatation d’infractions au droit pénal, d’en rechercher les preuves et les auteurs. Cette fonction est exercée par la Police nationale mais aussi par les polices municipales, la Gendarmerie et les douanes.
  • PJGN – Le Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale a été créé en 2015. Basé à Pontoise, sur un site de 27 000 m2, il rassemble 550 experts de la police technique et scientifique. Incluant l’IRCGN dont les compétences sont médico-légales, le PJGN déploie également des services d’investigation de pointe en matière balistique et numérique. Son travail alimente des fichiers considérables – gérés par l’Institut National de Police Scientifique d’Écully (Rhône) - qui constituent depuis 2012 la mémoire de toutes les affaires judiciaires que les personnes aient été condamnées ou non, victimes ou non. Cf. NOUZILLE (Vincent), « Les nouveaux secrets de la police scientifique », in Le Figaro, 29 mai 2015.
  • Police nationale – La Police nationale désigne la police d’État créée le 14 août 1941 sous le régime de Vichy en remplacement du corps des gardiens de la paix publique. Elle a pour mission de protéger les institutions républicaines, les individus et les biens ainsi que maintenir la paix et l’ordre public. Les effectifs globaux sont d’environ 143 000 fonctionnaires. La Police nationale est une administration complexe qui s’articule autour de deux grands ensembles : les services centraux et les directions actives. L’ensemble est dirigé par une Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) qui dépend du Ministère de l’Intérieur.
  • POM - Prise d’Otages de Masse.
  • PNAST - Parquet National Antistupéfiants (proposition de création par le rapport sénatorial n° 588 du 7 mai 2024).
  • PPMS – Plan Particulier de Mise en Sûreté. Le PPMS est un document interne aux établissements scolaires planifiant l’organisation de l’alerte, de la protection, des secours en cas d’incendie, de risque naturel et d’accident industriel et technologique. Cette planification est dite « particulière » du fait de la grande diversité des établissements scolaires et des réalités locales. Mis en place à partir de 2002, les PPMS intègrent à partir de 2016 la menace de l’intrusion armée et de l’attaque terroriste.
  • PSIG – Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie. Unité de prévention et d’intervention à l’échelle d’une compagnie de Gendarmerie, le PSIG a pour vocation d’intervenir dans les secteurs sensibles, et opèrent surtout de nuit. À partir de 2016, certaines de ces unités (une par département) sont particulièrement durcies (entraînements et matériels supérieurs) afin de pouvoir intervenir (primo-intervention) le plus rapidement sur le lieu d’une tuerie de masse. Ce sont les PSIG Sabre.
  • PSPG - Les Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie sont créés en 2009. Encadrés par le GIGN, ce sont des unités de contre-terrorisme chargées de la protection des installations nucléaires.

R

  • RAD - Acronyme qualificatif pour "Radicalisé". Désigne notamment un type de détenu.
  • RAID – Recherche Assistance Intervention Dissuasion. Le RAID est une unité d’intervention de la Police nationale créée en 1985, dont la mission est de lutter contre toutes les formes de criminalité sur le territoire national (prises d’otage incluses). L’unité est stationnée à Bièvres dans l’Essonne, mais dispose d’antennes dans dix grandes villes.
  • RETEX – Retour d’Expérience.

S

  • SIA - Le Système d’Information sur les Armes est le fichier qui, à partir de 2022, recense toutes les armes déclarées et détenues officiellement par les particuliers (chasse, club de tir, professions, collections).
  • SIAT – Service Interministériel d’Assistance Technique.
  • SINTES - Le Système d’Identification National des Toxiques Et des Substances est un dispositif de veille sanitaire dont la mission est d’étudier la nature et la composition des drogues en circulation.
  • SIV - Système d’Immatriculation des Véhicules.
  • SDAT – Sous-Direction Anti-Terroriste.
  • SDLC - Sous-Direction de la Lutte contre la Cybercriminalité.
  • SPHP – Service de Protection des Hautes Personnalités. Création en 1994.
  • SCRC – Service Central de Renseignement Criminel.
  • Sécurité – La sécurité désigne les organisations ainsi que l’ensemble des moyens humains et techniques permettant de prévenir et de faire face aux risques et aux accidents.
  • Service de la Protection - Créé en 2013, le Service de la Protection est une organisation qui dépend de la Police nationale. Il est notamment en charge de la protection des personnalités politiques françaises et étrangères en visite sur le territoire national. Le SPHP en est une composante (cf. GSPR).
  • SISPoPP - Le Système Informatisé de Suivi de Politique Pénale Prioritaire est un traitement automatisé de données personnelles issues de fichiers différents. Créé en octobre 2023 par le Ministère de la Justice, il est d’abord destiné au traitement des violences intrafamiliales, mais est rapidement élargi à d’autres domaines tels le narco-trafic et, surtout, les violences sur la voie publique dans un contexte de montée des violences liées à l’extrême gauche (black blocs, sabotages, éco-terrorisme).
  • SNEAS - Service National des Enquêtes Administratives de Sécurité.
  • SNPS - Service National de Police Scientifique.
  • SNRP - Le Service National du Renseignement Pénitentiaire est l’ancien Bureau Central du Renseignement Pénitentiaire (BCRP) créé en 2017 et qui devient l’actuel SNRP en 2019.
  • SPAD - La Section de Protection et d’Appui Drones est une unité de la Gendarmerie nationale spécialisée dans la lutte anti-drones mais aussi dans le déploiement de ces engins. Officiellement créée en 2020, la SPAD montait, en fait, en puissance depuis 2017. Chargée notamment de la sécurisation des sites gouvernementaux et des événements officiels, elle dépend du 2e Régiment d’Infanterie de la Garde républicaine. Constituée d’une trentaine de gendarmes sur les 280 spécialisés dans la lutte anti-drones, elle met en oeuvre une gamme de Brouilleurs Anti-Drones (BAD) : détecteurs avec leurs batteries portables, fusils et pistolets brouilleurs (1000 m de portée pour le fusil).
  • SR - La Section de Recherche est une unité de police judiciaire à l’échelle de la région.
  • SSMSI - Service Statistique Ministériel de la Sécurité Intérieure.
  • Sûreté – La sûreté désigne les organisations ainsi que l’ensemble des moyens humains et techniques permettant de faire face aux menaces de la malveillance au terrorisme en passant par la délinquance et le crime.

T

  • TAJ - Traitement des Antécédents Judiciaires (fichier)
  • THESEE - Créé en mars 2022 le Traitement Harmonisé des Enquêtes et des Signalements en matière d’E-escroqueries est une plateforme permettant de signaler les infractions en ligne et de porter plainte. Dépendant de la DCPJ, THESEE est une unité de 31 policiers située à Nanterre.
  • TIS - Acronyme qualificatif pour "Terrorisme Islamiste". Désigne notamment un type de détenu.
  • TRACFIN - Cellule du Renseignement Financier (CRF).

U

  • UCLAT – Unité de Coordination de la Lutte Antiterroriste.
  • UMIR – Unité Mixte d’Intervention Rapide.​
  • UNESI - L’Unité Nationale d’Escorte, de Soutien et d’Intervention est une unité de la Police Aux Frontières (PAF) en charge de la reconduite des migrants dans leur pays d’origine. Elle compte 130 agents.
  • UTEQ – Unité Territoriale de Quartier.

V

  • VIGINUM - Vigilance et protection contre les ingérences Numériques étrangères est un service de l’État créé en juillet 2021 et dépendant du SGDSN.


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