Le 19 mars 1944, HITLER fait envahir la Hongrie qui négociait en secret une paix séparée avec les Alliés. Cette invasion scelle le sort de la dernière communauté juive d’Europe jusqu’alors épargnée par la « Solution finale ».
En application des accords d’Évian, le cessez-le-feu entre en vigueur en Algérie entre l’État français et le FLN le 19 mars 1962. La date est depuis admise comme celle de la fin de la Guerre d’Algérie avant la proclamation officielle d’un État algérien indépendant le 3 juillet suivant. Le sens et la portée symbolique de l’événement restent controversés. Considérée par une partie des acteurs français du conflit comme une commémoration nationale, la date du 19 mars est rejetée par les partisans de l’Algérie française et tous ceux qui considèrent qu’il n’y a pas à célébrer une défaite. Surtout, elle ne met pas fin aux violences bien au contraire. Ces dernières se déchaînent contre une communauté européenne qui n’est désormais plus protégée (massacre d’Oran du 5 juillet 1962), ainsi que contre les Harkis.